Pour « raconter les données » qu’ils exploitent, les journalistes utilisent certains outils en ligne (souvent gratuits) qui leur permettent de faire des dataviz efficaces. Mais parfois, ces outils n’offrent pas de solutions à des cas plus complexes. Alors que faire quand les données ne sont pas disponibles ou qu’elles sont trop importantes pour des dispositifs numériques peu « agiles » ? Au-delà de graphiques et de cartes interactives simples, les journalistes peuvent s’approprier des outils narratifs plus complexes pour servir leur récit en optant pour du « sur-mesure ». Parfois en « bidouillant », parfois en mettant le nez dans du code (html/CSS), voire dans un langage de programmation.
Avoir suivi la formation « Initiation à la datavisualisation 1/2 »
Maître-assistant à l’IHECS, il y enseigne notamment la conception de nouveaux formats multimédias et l’enquête numérique (OSINT, datajournalisme). Parallèlement, il a rejoint comme indépendant la cellule économique de la Libre Belgique en 2019, puis y a rallié la rubrique de fact checking, « La Source ». Avant cela, il avait travaillé pour plusieurs rédactions pendant près de dix ans (Belga, Metro, etc.) au sein desquelles il a jonglé avec micros, caméras, infographies et tableurs pour décortiquer l’actualité.